Marie Lasnier

Marie Lasnier
Marie Lasnier

 

Née à Saint-Jean-sur-Richelieu, Marie Lasnier étudie la littérature,  l’expression dramatique et la pédagogie.

Impliquée depuis de nombreuses années dans la diffusion de la littérature, dont trente ans d’enseignement au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, cette communicatrice enthousiaste partage son plaisir des mots dans des ateliers d’écriture, animations et activités novatrices.

Membre active de nombreux organismes culturels en Montérégie (UNEQ, AAM, CMCC, Productions Langues Pendues), elle crée des ponts entre les artistes de différentes disciplines, de différentes générations.

Publications : Jeanne, la Guerrière, récit intimiste, Archimède, 2013, et un conte pour enfants, La Balançoire de Marie, Archimède, 2014.

 

 

Prix :

Grand Prix des Tout-petits aux grands prix littéraires de la Montérégie :
La Balançoire, publié sous le titre de La Balançoire de Marie, 3e prix 2012.
La Souris avaleuse, 1er prix, 2013.

 

Marie Lasnier est l’une des membres fondatrices des Productions Langues pendues.

Marie-Claude De Souza

Marie-Claude De Souza
Marie-Claude De Souza

Marie-Claude De Souza regarde des deux côtés de la poésie avant de la traverser. Elle parle aux inconnus puis monte dans leur voiture. C’est avec un parcours de plus de 5 555 km en auto-stop que s’amorce sa réflexion : elle lit un même poème à des dizaines de chauffeurs qui l’ont menée de Saint-Augustin-de-Woburn à Sept-Îles, de La Guadeloupe à Mont-Tremblant, de Gatineau à Trois-Pistoles… Depuis, elle cherche à déclencher des situations où l’art et la vie se confondent, à provoquer la collaboration et à cristalliser sa beauté sous une forme hybride, la poésie d’intervention. Elle a eu l’occasion de présenter son travail à Montmagny comme à Colima, sur les sentiers du mont Saint-Grégoire comme dans les rues du quartier Saint-Roch à Québec, sous forme d’expositions, de performances, d’installations. En 2011, Culture Montérégie lui décerne son prix Relève afin de souligner l’excellence de sa démarche menant la poésie « dans des champs encore inexplorés ». En 2015, elle figure parmi les représentant·es du Québec lors du Forum mondial de langue française (Liège, Belgique) et, en 2018, elle reçoit une mention dans le cadre du prix Artiste dans la communauté remis conjointement par Les Arts et la Ville et le CALQ pour son projet Topoésie. Par sa vision interdisciplinaire de la littérature, Marie-Claude s’intéresse aux prégnances sociales issues de l’oralité et de l’écrit, modestement, elle tente de créer des ponts entre ces modes de transmission. Ses réflexions quant à l’appartenance au territoire et à la mobilisation citoyenne l’ont aussi menée à la gestion culturelle et à la mise sur pied des Productions Langues pendues. C’est ainsi qu’elle s’implique activement à la poétisation de ses milieux de vie, au sens propre et figuré.

www.poesiepartous.com
www.topoesie.com

Marie-Claude De Souza est l’idéatrice des Productions Langues pendues et est l’une des membres fondatrices de l’organisme dont elle assure la direction artistique. Elle a participé au spectacle La grand-route et a tiré les ficelles afin de mener à terme l’ensemble des projets signés Langues pendues.

Élise R. Guilbault

artiste Élise Robichaud Guilbault

Banlieusarde de naissance, Élise Robichaud-Guilbault est une artiste multidisciplinaire oscillant entre les installations, les assemblages et les échanges épistolaires. Sa pratique aborde le voyage des mots, la quotidienneté, ainsi que le rituel et son rendu visuel est évocateur d’une autre époque. Ayant complété une maîtrise en arts visuels et médiatiques au sein de l’UQAM en 2015, elle a présenté son projet de fin d’études au Musée des Maîtres et Artisans du Québec au cours de la même année. Elle a exposé dans divers lieux historiques permettant à son propos de se déployer, notamment à la Maison LePailleur, puis à l’Écomusée du fier monde.

 

 

Élise R. Guilbault a participé au lancement des Productions Langues pendues (automne 2013) et a été élue membre du CA en mars 2014.

Dans le cadre du lancement des Productions Langues pendues, Élise R. Guilbault a proposé un dérivé de son œuvre blanche/À propos, un acte performatif visant l’appropriation de la calligraphie de son aïeule. « Ce projet en est venu à modifier mon écriture usuelle, tracés se situant dorénavant entre mes propres apprentissages et ceux de Jeannette, ma grand-mère. »

 

Élise R. Guilbault a également conçu l’installation artistique Ficelles des Productions Langues pendues (automne 2018).

© photo: Élise R. Guilbault.

Marianne Verville

Marianne Verville
Marianne Verville
Marianne Verville est une slameuse et poète originaire de Varennes. Après des études collégiales en théâtre, elle effectue son parcours universitaire à Sherbrooke en communication, rédaction et multimédia. C’est à cette période qu’elle s’initie au slam, ce qui modifiera considérablement son approche de l’écriture poétique, qui deviendra pour elle indissociable de la performance sur scène. Avec les années, elle a développé un style percutant axé sur l’oralité et l’interprétation, inspiré par son parcours en théâtre et par des artistes littéraires comme Michèle Lalonde, Réjean Ducharme et Rachel Leclerc ainsi que plusieurs slameurs de la scène québécoise. Ses écrits tournent principalement autour de thèmes sociaux et d’expériences personnelles.Participante aux compétitions de slam depuis 2009, Marianne fut finaliste lors des saisons 2010-2011 et 2011-2012 des soirées Slam du Tremplin à Sherbrooke. Elle s’est ainsi taillé une place dans la première équipe de slam francophone ayant pris part au Canadian Festival of Spoken Word 2011 à Toronto, c’est-à-dire la compétition officielle canadienne de slam. En 2012, elle a terminé au 6e rang lors du Slamboree de Lavaltrie, une grande compétition rassemblant les meilleurs slameurs du Québec. Elle a également livré des performances lors de plusieurs autres événements reconnus, dont la Nuitte de la poésie au Saguenay, en 2010, la Cuvée artistique de l’Estrie, en 2010 et 2011, la Journée internationale des Femmes en 2012 ainsi que la 20e édition du festival Les jours sont contés en Estrie.Au-delà de son travail d’artiste, Marianne est très engagée dans le milieu culturel de sa région d’études. Membre du comité organisateur de la Cuvée artistique de l’Estrie 2012, elle collabore également fréquemment à la section culturelle du Journal communautaire Entrée Libre ainsi qu’au Festival du texte court de Sherbrooke en tant que bénévole aux communications.
Marianne Verville a participé a la seconde édition des cabarets Langues pendues (automne 2012).
© photo: Marianne Deschênes

Evelyne Bouchard

Evelyne Bouchard
Evelyne Bouchard

Artiste interdisciplinaire, Evelyne Bouchard pratique l’art relationnel où l’axe de ses créations est entre elle et l’autre. Par une posture intérieure source, elle observe et prend connaissance de la malléabilité des attitudes individuelles et sociales. Près du quotidien, sa pratique engage le dialogue, produit diverses rencontres et questionne l’invisibilité éphémère d’un moment. Ses recherches utilisent la performance participative et l’infiltration, où elle assemble et illustre dans la métaphore les traces recueillies. Celles-ci peuvent prendre forme par l’écriture, la photographie, le dessin, le vêtement et l’installation sculpturale. Des œuvres empreintes d’espaces poreux et signifiants.

www.evelynebouchard.com


Evelyne Bouchard a participé au lancement des Productions Langues pendues (automne 2013) ainsi qu’à la 3e édition des cabarets Langues pendues (mars 2015).

© photo: Nicole Panneton

Sophie Jeukens

Sophie Jeukens
Sophie Jeukens

j’ai les cheveux courts. et une guitare orange. j’aime les tempêtes et les pommes de terre. je déteste les lettres majuscules. je ne suis pas encore très vieille, mais ça viendra. en attendant je travaille, comme tout le monde.

la poésie est arrivée dans ma vie sans avertir. pour me venger, j’ai décidé de la faire arriver dans la vie des autres. je trimballe mes mots sur scène, armée, à l’occasion, de mes p’tites machines, pour les balancer dans vos oreilles. c’est ma manière de dire, ma lutte contre tous ces silences que l’on garde. (c’est fou, parfois, comme tout le monde regarde. et personne n’écoute.)

j’aime utiliser les mots comme des armes de création massive. alors j’offre des ateliers d’écriture. j’organise des événements culturels. et j’interviens. je rêve de rendre la poésie contagieuse.

Site web: www.sophiejeukens.com

Un texte audio de Sophie Jeukens a servi à la trame sonore du second cabaret Langues pendues (automne 2012) grâce à un partenariat avec le Festival du texte court de Sherbrooke.

Marjolaine Morasse

Marjolaine Morasse
Marjolaine Morasse

Étudiante en communications à l’UQAM, Marjolaine est une passionnée des mots; elle a suivi une formation de comédienne à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe pendant deux ans, elle est joueuse de la SOIPHE, la ligue d’improvisation de Chambly, et elle chante depuis son plus jeune âge. Investie dans sa communauté, elle a mis sur pied et dirigé une chorale d’enfants de 2008 à 2010. Elle a participé à de nombreux spectacles-bénéfices au profit de diverses associations et fondations.

Elle a remporté la deuxième place à la finale provinciale du concours Bêtes de scène lors de l’édition 2009, elle a été finaliste au concours Jeunes Espoirs Enfant Soleil en juin 2012 et elle s’est produite sur la scène L’Étoile à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu en août de la même année. 2013 est une année importante pour l’interprète qu’elle est: elle a été demi-finaliste au prestigieux concours Ma Première Place des Arts, de même qu’au Tremplin de Dégelis  et au Festival de la chanson de Saint-Ambroise.

Touche-à-tout, elle a fait du mime corporel à l’école Omnibus à Montréal, elle fait de l’animation d’Halloween dans un verger tous les automnes et a été artiste-clown au Festival Juste pour rire en juillet 2012.

À l’été 2011, elle fait la rencontre d’un jeune auteur de la relève, Jules Hamelin-Gagnon, avec qui elle travaillera pour présenter une lecture publique du texte original Parler de rien la nuit seule qu’elle interprétera en avril 2012 à Saint-Hyacinthe et à Montréal. Cette collaboration la mènera d’ailleurs à participer à la seconde édition des cabarets Langues Pendues.

Marjolaine Morasse a participé à la seconde édition des cabarets Langues pendues (automne 2012) et a participé au lancement des Productions Langues pendues (automne 2013). 

© photo: Sophia Perez

Jules Gagnon-Hamelin

Jules Gagnon-Hamelin
Jules Gagnon-Hamelin

Jules Gagnon-Hamelin, âgé de vingt-deux ans, possède un baccalauréat en psychoéducation de l’Université de Montréal et entame cette année un certificat en création littéraire à l’UQÀM afin de parfaire sa plume. Il écrit depuis qu’il est tout petit et a toujours souhaité devenir un auteur publié, toutefois son travail s’est intensifié dans les dernières années. Il verse aussi bien dans la prose que dans la poésie, qu’il a découverte sur le tard, mais qui l’habite passionnément depuis. Gérald Godin, Paul Chamberland, Patrice Desbiens, Roland Giguère, Hélène Dorion et certains plus jeunes auteurs contemporains sont autant d’influences qui ont su lui donner la piqûre. De plus, il adore écrire des monologues pour en faire des lectures publiques qui sont autant de performances mises en scène avec des amis bénévoles. C’est ainsi qu’il a présenté en avril 2011 sa lecture Trois mortes de notre époque puis, l’année suivante, Parler de rien la nuit seule, dont sont tirés les extraits pour ce Cabaret. Ce dernier texte avait déjà été bien accueilli autant à Montréal qu’à Saint-Hyacinthe par des dizaines de spectateurs. D’autres projets sont déjà en cours pour lui et il continuera d’explorer ses thèmes de prédilection, dont la marginalité, la politique, le quotidien ainsi que les relations d’amour-haine. Il est également un des membres fondateurs des éditions La Tournure, coop de solidarité.

Jules Gagnon-Hamelin a participé à la seconde édition des cabarets Langues pendues (automne 2012).

Pierre Labrie

Pierre Labrie
Pierre Labrie

Poète, animateur et conférencier, Pierre Labrie est originaire de Mont-Joli et réside maintenant en Montérégie. Il a publié plus de douze livres pour adultes, principalement de la poésie ainsi qu’un roman. En 2008, il a publié un livre de poésie pour adolescents, Le vent tout autour, avec lequel il fera de nombreuses tournées dans les écoles. Ce livre a été finaliste au Grand Prix Quebecor du Festival International de la Poésie 2008.

Sa première série jeunesse, Mistral, a vu le jour début 2010. Pour Mistral, série qui se passe dans le Québec contemporain et combine paranormal, enquête et mystère, Pierre Labrie a imaginé une intrigue qui se déroule dans sa ville natale. Pierre Labrie a reçu le Prix de littérature Gérald-Godin 2005 pour à minuit, changez la date (Écrits des Forges) et le Prix Rina-Lasnier 2011 pour Mémoires analogues (Éditions Trois-Pistoles).

En 2012, paraissent deux nouvelles séries d’albums pour les 3-6 ans, soit Salto(illustrations de Tristan Demers) et Les 4 Super (avec Nadine Descheneaux, illustrations Éric Péladeau), ainsi qu’un nouveau livre de poésie pour adolescents, Nous sommes ce continent.

Site web: www.pierrelabrie.com

 

Pierre Labrie a été membre du jury et artiste invité lors de la seconde édition des cabarets Langues pendues (automne 2012).

© photo:  Marie-Claude Carpentier

France Mongeau

France Mongeau

Sur sa vision de la poésie 

Le poème est un moment qui prend appui contre le réel; il y bat sa propre mesure du vivant. Il est ainsi un événement appartenant au feuilleté de l’immédiat et, en ce sens, un espace où doit se déployer une langue contemporaine. Cette nécessité fait et fera toujours du poème une forme privilégiée pour être dans le monde et le transformer.

La rencontre avec la poésie, dans la lecture et l’écriture, est une aventure profonde, intime et singulière. Ainsi le poème est-il un lieu privilégié qu’il faut habiter en toute conscience, et en toute liberté. C’est peu de choses. C’est vaste comme une nécessité. Et c’est toujours une invitation à participer au bal ensauvagé de la parole.

Sa biographie

France Mongeau a publié une douzaine de livres de poésie dont le plus récent, L’ouvrage lilas de la steppe, est paru en mars 2020 aux Éditions du Noroît. Son recueil, La chambre verte, édité en français et en espagnol aux Écrits des Forges (Québec) et chez Mantis Editores (Mexique) a été finaliste au prix Alain-Grandbois en 2006. Le recueil Lumières, paru en 1986 à La Nouvelle Barre du Jour, s’est mérité le prix Émile-Nelligan. Quatre livres d‘artistes font partie de ses publications dont l’un, Ségala, produit par l’artiste Anne-Laure Héritier-Blanc, a remporté le prix international Saint-Denys Garneau en 2005.

France Mongeau collabore à plusieurs revues littéraires et participe à différentes manifestations littéraires au Québec et à l’étranger. Depuis 2017, elle pilote avec Valérie Carreau le Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain des Productions Langues pendues. Elle vit à Dunham depuis 30 ans.

www.francemongeau.net

France Mongeau a été membre du jury et artiste invitée lors du second cabaret Langues pendues (automne 2012). Elle a également participé aux représentations de La grand-route (septembre 2013, mars 2015). Depuis 2017, elle est de l’équipe de conception du Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain.

© photo: Marilène Lucas