Simon Harel

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Simon Harel est professeur titulaire au Département de littératures et de langues du monde de l’Université de Montréal. Il est directeur du Laboratoire sur les récits du soi mobile et codirecteur du Centre de recherche des études littéraires et culturelles sur la planétarité. Depuis quelques années, Harel propose des essais-fictions qui font place à la subjectivité du chercheur, dans une réflexion mettant en cause les lieux communs de l’identité. Directeur d’ouvrages collectifs, auteur de nombreux essais, écrivain, responsable de numéros de revues, il a plus de cinquante publications à son actif. Il a fait paraître récemment La respiration de Thomas Bernhard (Nota bene, 2019), Signaux faibles (2019), un ouvrage tiré à compte d’auteur et à édition limitée avec Marie-Christiane Mathieu, et La mort intranquille : autopsie du zombie (PUL, 2019), codirigé avec Jérôme-Olivier Allard et Marie-Christine Lambert-Perreault.

Simon Harel participe au projet Centrifugeuse (2021-2022) en collaboration avec Thomas Filteau.

Photo : Nathalie St-Pierre.

Jennifer Tremblay

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Jennifer Tremblay cofonde en 2004 les Éditions de la Bagnole, publie son premier roman et plusieurs albums pour la jeunesse. En 2008, elle reçoit le prix du Gouverneur général, le Prix Michel-Tremblay et une Bourse du Centre National de Théâtre (France) pour son texte La liste, traduit en six langues et porté à la scène dans une dizaine de pays. En février 2015, l’écrivaine publie un second roman, Blues nègre dans une chambre rose. Elle entame une tournée de lectures publiques, accompagnée par le musicien Vincent Gagnon. Elle se voit décerner le prix de l’artiste montérégienne de l’année par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Ses pièces Le carrousel et La délivrance ont aussi été portées à la scène par le Théâtre d’Aujourd’hui. Traversés par les thèmes de la maternité, de l’enfance, de la violence, du désir et de l’amour, ses textes sont précis, efficaces, poétiques, parfois érotiques. À titre d’éditrice, Jennifer Tremblay a dirigé la publication de dizaines d’albums pour la jeunesse et d’ouvrages de tout genre. Elle anime des ateliers de création littéraire et accompagne des auteurs dans leur démarche d’écriture. Jennifer Tremblay a reçu en juin 2017 une bourse du Conseil des arts de Longueuil pour son projet intitulé Le grand cinéma de Whitecity. Illustré par Philippe Béha, son dernier conte pour enfants, Ti-Jos Connaissant, est paru en août 2017.

Au printemps 2017, elle propose 10 suggestions de lecture pour le guide Destination lecture (Montérégie), réalisé par les Productions Langues pendues, dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

À l’automne 2017, elle a participé au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2017.

Grande photo : Lucie Delmer.

Petite photo : Mathieu Rivard.

Noémie Pomerleau-Cloutier

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Noémie Pomerleau-Cloutier a publié deux recueils à La Peuplade, Brasser le varech (2017) et La patience du lichen (2021), finaliste au Grand prix du livre de Montréal et récipiendaire du Prix de l’œuvre de la relève du CALQ à Montréal en 2022. Artiste à la fois autodidacte et hypersensible, l’empathie teinte toutes les sphères de sa vie qui se retrouvent interreliées dans sa pratique artistique qu’elle envisage de plus en plus comme multidisciplinaire. Elle s’intéresse aux voix peu entendues dans notre société, aux vulnérabilités, aux cicatrices émotionnelles, psychologiques, relationnelles et physiques que nous portons tous.tes. Sa poésie, sa broderie et sa photographie argentique puisent dans un profond respect pour les histoires que chacun.e d’entre nous porte en soi, des histoires qui sculptent la relation à soi, aux autres et au territoire. Elle tente de rendre le privé politique en mettant en lumière les récits que nous portons en silence. Dans son art, elle rend visibles les injustices sociales et les luttes individuelles et collectives, tout en démontrant la beauté et la résilience de l’humanité. Elle explore présentement le pouvoir réparateur de l’art en démontrant que nos expériences personnelles sont souvent universelles et que les partager peut amener non seulement une prise de pouvoir, mais aussi une guérison individuelle et collective.

ca.linkedin.com/in/noemiepomerleaucloutier

Noémie Pomerleau-Cloutier participera au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2023.

Photo : Karene Isabel Photography.

Nicholas Dawson

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Né au Chili, Nicholas Dawson est écrivain, artiste, éditeur et chercheur. Il détient une maîtrise en études littéraires et un doctorat en études et pratiques des arts (UQAM). Il est l’auteur de La déposition des chemins (2010), d’Animitas (2017) et de Désormais, ma demeure (2020) pour lequel il a reçu le Grand Prix du livre de Montréal et le Prix de la diversité Metropolis Bleu, et dont la traduction anglaise par D.M. Bradford, intitulée House Within a House, est parue en mai 2023 aux éditions Brick Books. Spécialiste de la recherche-création, des écritures de soi, des affect studies, des études diasporiques et des théories queer, il a également coécrit avec Karine Rosso Nous sommes un continent. Correspondance mestiza (Triptyque, 2021) et dirigé plusieurs ouvrages collectifs en création littéraire et dans le milieu universitaire. Il a été membre du comité de rédaction et brièvement rédacteur en chef de la revue Mœbius. Depuis 2021, il dirige les éditions Triptyque.

www.nicholasdawson.ca

Nicholas Dawson participera au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2023.

Photo : Nicholas Dawson.

Myriam Vincent

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Née à Contrecœur en 1994, Myriam Vincent détient une maîtrise en Littératures de langue française à l’Université McGill. Elle a publié quelques textes dans les revues littéraires Le Pied et Cavale avant de se lancer dans l’écriture de son premier livre, Furie (2020), qui a remporté le Prix des Rendez-vous du premier roman. Son deuxième roman, À la maison (2022), a été finaliste aux Prix des libraires. Quand elle n’écrit pas, Myriam Vincent est éditrice chez Poètes de brousse, où elle dirige la collection Prose. Dans sa pratique d’écriture, Myriam Vincent s’intéresse beaucoup au mélange des genres littéraires et de la culture populaire; elle a déjà exploré l’univers des comic books dans Furie et celui de l’horreur dans À la maison. Elle aime travailler le suspense à l’intérieur de ses livres, tout en plongeant dans des enjeux sociaux qui la taraudent (violences sexuelles, parentalité, inégalités, lutte des classes, etc.). Elle se plaît à construire des narratrices qui trahissent le pacte de vérité et de fiabilité les liant aux lecteur.ice.s; à travers elles, elle se questionne sur la pluralité des perspectives et sur la façon dont nous mettons en récit les enjeux de nos propres vies afin de pouvoir justifier nos actions et nous percevoir sous un jour favorable.

Myriam Vincent participera au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2023.

Photo : Jean Turgeon.

Monique Deland

 

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Monique Deland est poète. Depuis 1994, elle a publié huit livres de poésie (principalement aux Éditions du Noroît), et plusieurs d’entre eux ont été récompensés : Prix Émile-Nelligan 1995, Prix Alain-Grandbois 2009 et Grand Prix Québecor du Festival international de poésie 2019, entre autres.

Écrits au « je », ses poèmes abordent les thèmes de la perte et de l’absence. La famille constitue souvent la toile de fond sur laquelle se déploient ces motifs récurrents. Plusieurs observations et analyses des matières du monde (telle que vues par les sciences de la terre, science du cosmos et science physique) viennent faire contrepoids au vide figuré par le manque et le deuil.

Critique de poésie québécoise contemporaine depuis 1995, Monique Deland publie actuellement ses commentaires critiques dans la revue Estuaire. En 2022, la SODEP lui a remis son « Prix d’excellence en recension critique » pour son travail de critique littéraire.

Artiste visuelle de formation, elle a enseigné les arts durant près de vingt ans avant de se consacrer à la littérature en 1995. Elle pratique toujours la peinture et le dessin, et son plus récent livre, Noir de suie, Poèmes d’atelier (Noroît, 2023), est accompagné d’une douzaine de reproductions de ses tableaux.

Elle a enseigné la littérature au Cégep de Saint-Laurent et à l’UQAM. Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec depuis 2014. À l’international, son travail est reconnu en Italie, en Espagne, en Irlande, en France, en Allemagne et en Haïti. Ses poèmes sont traduits en anglais et en allemand.

fr.wikipedia.org/wiki/Monique_Deland

Monique Derland participera au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2023.

Photo : Michel Biron.

Karianne Trudeau Beaunoyer

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À la fois autrice (Le Quartanier 2020), éditrice (Mœbius 2017-2019 et Triptyque 2018-2020), chargée de cours et chercheuse en littérature, Karianne Trudeau Beaunoyer développe depuis quelques années une pratique littéraire qui, plutôt que d’être tiraillée entre la recherche et la création, tâche de mener les deux dans un même geste de lecture-écriture. Son engagement comme directrice littéraire, ainsi que ses activités d’enseignement et de recherche, informent une pratique d’écriture soutenue qui s’est manifestée depuis 2017 dans diverses revues (Estuaire, MuseMedusa) avant la parution du recueil Je suis l’ennemie au Quartanier en 2020 et sa codirection du collectif Se faire éclaté·e : expériences marginales et écritures de soi dans la collection « Indiscipline » du Groupe Nota bene. Elle essaie de déplier une démarche cohérente qui s’inscrit dans la durée : c’est-à-dire qu’elle avance dans l’écriture non sans interroger les possibles et les limites du langage qui la façonne et qu’elle façonne réciproquement, et que ces questions débordent pour elle les textes eux-mêmes, traversant les institutions et les lieux qui permettent à cette écriture d’advenir, les communautés qu’elle fonde ou la solitude à laquelle elle astreint, et encore les liens qu’elle noue avec d’autres médiums d’expression.

www.kariannetrudeaubeaunoyer.info

Karianne Trudeau Beaunoyer participera au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2023.

Photo : Lawrence Fafard.

Maxime Catellier

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Maxime Catellier est né le 12 mars 1983 à Rimouski, a vécu à Montréal et s’est réfugié en Montérégie dans le village de Saint-Anicet. Son œuvre, publiée surtout chez l’Oie de Cravan, est composée de recueils de poèmes, de romans et d’essais, parfois à cheval entre tous ces genres, comme le lamento amoureux Golden Square Mile (2015), le roman en vers Mont de rien (2018), le récit bicéphale Le monde d’avant/L’autre moitié (2021) et la suite poétique Jean dit (2023). Il enseigne la littérature au Cégep de Valleyfield.

Maxime Catellier est Lauréat de la quatrième édition de la Résidence de création aux Îles de la Madeleine 2023.

Photo : Julie Ouellet.

Maryse Pagé

Maryse Pagé
Maryse Pagé

Maryse Pagé est l’auteure de la série Ce livre n’est pas un journal intime où Édouard, surnommé Tezo, livre ses réflexions et fait des confidences. Avec son humour, sa curiosité et sa sensibilité bien à lui, il aborde une multitude de sujets qui intriguent et touchent les jeunes.

Une partie du cerveau et du coeur de Maryse Pagé n’ont pas encore vieilli. Ses passions d’enfance et d’adolescence lui inspirent les sujets traités dans la série Ce livre n’est pas un journal intime. Dans la peau d’Édouard, elle tente de transmettre sa curiosité, son désir de tout savoir et son obsession pour trouver à tout prix ce qu’elle cherche. Ce n’est pas pour rien qu’elle est devenue recherchiste pour la télévision et qu’elle exerce ce métier depuis plus de 20 ans. Elle a aussi trois courts métrages jeunesse à son actif. En 2005, elle a ajouté une corde à son arc en écrivant le livre Martin Deschamps. Portrait d’un rocker.

Ici,  la bande-annonce de la websérie avec le personnage de sa trilogie, qui sera sur le site web jeunesse de Télé-Québec en février 2015. Puis, la page Facebook de TEZO, le personnage de sa trilogie et de la websérie.

Franck Sylvestre

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Depuis toujours, conte, théâtre et musique ne font qu’un pour Franck Sylvestre. Ces différentes cordes résonnent à l’unisson et se mettent au service de sa parole métissée!

C’est à Montréal qu’il est devenu conteur. Il était présent aux premières heures des Dimanches du Conte au Sergent Recruteur. Depuis, il a participé à la majorité des festivals de contes du Québec et donne également un grand nombre de spectacles et d’ateliers sur le conte dans les écoles à travers la province. Il publie plusieurs livres-cd de conte, dont Contes du ciel et de la terre aux éditions Planète Rebelle. Sa prochaine publication sera l’histoire de Diabou N’dao et le lion, aux éditions de la Bagnole, prévue pour l’automne 2014.

Il joue aussi au théâtre, notamment avec le théâtre les Deux Mondes (La croisée des mots), The Other Theatre (Macbeth) et le théâtre Décalage (Les mains noires). Au cinéma, on peut le voir dans Sortie 67 (Jefté Bastien), Elvis Gratton 2 (Pierre Falardeau), le documentaire-fiction qui a suivi la pièce, Les mains noires (Tetchena Bellange).

L’album de slam intitulé Il faudra bien qu’un jour…, est son premier opus. Il est l’auteur des textes qu’il interprète. La musique, elle, a été créée en étroite collaboration avec le compositeur Guillaume Soucy.

www.francksylvestre.com