Hors de tout parcours académique classique, elle suit les enseignements de poètes, nouvellistes, romanciers pour explorer et parfaire sa pratique de l’écriture. Elle se tourne vers le slam pour travailler la recherche de sens associée à la sonorité et avec le kasàlà et le conte, elle s’initie à la performance publique. Elle participe à des expositions avec le collectif La lettre et le trait, à la croisure des continents. Il s’agit d’un échange sous forme graphique qui se traduit par des œuvres picturales dans lesquelles sont intégrés des fragments poétiques. En 2019 elle est finaliste au Marathon d’écriture de Québec et publie À ma ruine de Rome dans le recueil Recoudre les ruines aux Éditions L’Hybride. Elle participe aussi, dans le cadre du Festival Québec en toutes lettres, à la Brigade littéraire extraordinaire en 2019 et à Ceci n’est pas une pub en 2020. Enfin, on la retrouve parmi les auteurs et autrices qui ont collaboré à l’œuvre littéraire hypermédiatique Constellations de la Maison de la littérature. En 2023, avec d’autres artistes, elle participe de nouveau à un projet collaboratif, fragments poétiques et photos. Son parcours est marqué par le désir de collaboration et la nécessité de rencontres directes ou indirectes. Pour cette raison, vous ne trouverez pas de photo d’elle sur papier glacé, elle préfère l’instantanéité et l’échange en chair et en os.
Isabelle Saint-Loup participe à Les oiseaux de passage (2024), une intervention poétique conçue par Isabelle Forest.