Monique Deland est poète. Depuis 1994, elle a publié huit livres de poésie (principalement aux Éditions du Noroît), et plusieurs d’entre eux ont été récompensés : Prix Émile-Nelligan 1995, Prix Alain-Grandbois 2009 et Grand Prix Québecor du Festival international de poésie 2019, entre autres.
Écrits au « je », ses poèmes abordent les thèmes de la perte et de l’absence. La famille constitue souvent la toile de fond sur laquelle se déploient ces motifs récurrents. Plusieurs observations et analyses des matières du monde (telle que vues par les sciences de la terre, science du cosmos et science physique) viennent faire contrepoids au vide figuré par le manque et le deuil.
Critique de poésie québécoise contemporaine depuis 1995, Monique Deland publie actuellement ses commentaires critiques dans la revue Estuaire. En 2022, la SODEP lui a remis son « Prix d’excellence en recension critique » pour son travail de critique littéraire.
Artiste visuelle de formation, elle a enseigné les arts durant près de vingt ans avant de se consacrer à la littérature en 1995. Elle pratique toujours la peinture et le dessin, et son plus récent livre, Noir de suie, Poèmes d’atelier (Noroît, 2023), est accompagné d’une douzaine de reproductions de ses tableaux.
Elle a enseigné la littérature au Cégep de Saint-Laurent et à l’UQAM. Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec depuis 2014. À l’international, son travail est reconnu en Italie, en Espagne, en Irlande, en France, en Allemagne et en Haïti. Ses poèmes sont traduits en anglais et en allemand.
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Monique Derland a participé au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2023.
Photo : Michel Biron.