Stéphanie Verriest a reçu une formation en enseignement en Belgique et en arts visuels au Québec. Elle a réalisé plusieurs projets de création dans le cadre de bourses obtenues d’Oxyjeune, de l’OQWBJ, du CALQ, de la Cré Montérégie Est et du FJME. Son dernier projet «Mouvances», en 2011, consistait en une exposition de photos et vidéos dans la ville de Mont-Saint-Hilaire et à Arts Station. Elle a exposé des gravures en Belgique (lors de la Biennale internationale de gravure de Liège) et dans les bureaux de la MRC de la Vallée du Richelieu ainsi qu’à Trois-Rivières et à Sherbrooke, où elle a aussi réalisé quelques performances in situ.
Son approche est multidisciplinaire, elle combine: performance, photographie, gravure, peinture et vidéo. Elle manipule le mouvement, l’espace et le temps afin d’interroger la réalité du monde dans lequel nous vivons.
Du point de vue plastique, elle travaille principalement sur la composition, le rythme et la répétition. Tandis que du point de vue réflexif, elle aborde des questions liées à l’être humain; l’homme, la femme et l’enfant dans leurs relations à eux-mêmes, aux autres et à la nature; le corps comme véhicule des émotions et le regard, fenêtre ouverte sur l’âme.
La singularité de sa pratique se situe dans sa façon de capter cet instant où le sujet observé change d’état et disparaît dans une autre réalité, également dans une perception particulière de cette réalité retransmise par l’intermédiaire de son corps, de ses gestes et de ses actions sur la matière. Ses actions sont marquées par la simplicité et elle tente d’utiliser le vide dans l’espace et le temps pour suggérer l’immatérialité et l’accomplissement de l’imaginaire. Elle donne également des ateliers liant l’art et la médiation.
Stéphanie Verriest a participé à la première édition des cabarets Langues pendues (printemps 2012) et au spectacle La grand-route.