Hélène Laforest a complété en 2014 une maîtrise en recherche-création à l’Université de Montréal. Dans son écriture, elle s’intéresse avant tout à la nature, en particulier à la végétation, dont elle aime magnifier les pouvoirs par le recours au fantastique, qui pour elle constitue une voie prodigieuse pour repenser le monde et lui insuffler de la poésie et de l’horreur. Elle offre une vision sensible de l’expérience humaine en explorant, entre autres, l’importance de l’intuition et de la relation des êtres humains avec la nature, le pouvoir de s’affirmer dans son identité et ses valeurs au-delà de son simple héritage génétique et familial, et la tension entre l’épanouissement dans la solitude et la nécessité de tisser des liens avec les autres.
En 2019, elle a publié son premier roman, Bois dormant, aux Éditions Prolepse. À l’hiver 2025, paraîtra son premier recueil de nouvelles, chez Tête première. On peut également lire une nouvelle d’elle dans le collectif Cruelles (Tête première, 2020) et un de ses essais dans Capillaires (Nota Bene, 2023). Au fil des dix dernières années, elle a publié plus de soixante textes dans des revues littéraires, au Québec comme en France. Persuadée de la nécessité de prendre soin d’espaces collectifs de création, elle collabore elle-même à l’édition dans les revues Saturne et Nyx. Son exploration des marges l’a aussi menée vers la conception de zines et de livres d’artiste, une pratique généreuse en liberté et en plaisirs.
Hélène Laforest participera au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2024.
Photo : Victor Bégin.