France Mongeau

Sur sa vision de la poésie

Le poème est un moment qui prend appui contre le réel; il y bat sa propre mesure du vivant. Il est ainsi un événement appartenant au feuilleté de l’immédiat et, en ce sens, un espace où doit se déployer une langue contemporaine. Cette nécessité fait et fera toujours du poème une forme privilégiée pour être dans le monde et le transformer.

La rencontre avec la poésie, dans la lecture et l’écriture, est une aventure profonde, intime et singulière. Ainsi le poème est-il un lieu privilégié qu’il faut habiter en toute conscience, et en toute liberté. C’est peu de choses. C’est vaste comme une nécessité. Et c’est toujours une invitation à participer au bal ensauvagé de la parole.

Sa biographie

France Mongeau a publié une douzaine de livres de poésie dont le plus récent, L’ouvrage lilas de la steppe, est paru en mars 2020 aux Éditions du Noroît. Son recueil, La chambre verte, édité en français et en espagnol aux Écrits des Forges (Québec) et chez Mantis Editores (Mexique) a été finaliste au prix Alain-Grandbois en 2006. Le recueil Lumières, paru en 1986 à La Nouvelle Barre du Jour, s’est mérité le prix Émile-Nelligan. Quatre livres d‘artistes font partie de ses publications dont l’un, Ségala, produit par l’artiste Anne-Laure Héritier-Blanc, a remporté le prix international Saint-Denys Garneau en 2005. France Mongeau collabore à plusieurs revues littéraires et participe à différentes manifestations littéraires au Québec et à l’étranger. Depuis 2017, elle pilote avec Valérie Carreau le Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain des Productions Langues pendues. Elle vit à Dunham depuis 30 ans.

www.francemongeau.net

France Mongeau a été membre du jury et artiste invitée lors du second cabaret Langues pendues (automne 2012). Elle a également participé aux représentations de La grand-route (septembre 2013, mars 2015). Depuis 2017, elle est de l’équipe de conception du Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain.

© photo: Marilène Lucas