Née en Algérie, Katia Belkhodja a immigré au Québec à l’âge de neuf ans. Ses deux premiers romans sont La peau des doigts (XYZ, 2008), traduit en espagnol sous le titre La pied de los dedos (Ediciones de Educacion y cultura, 2010), et La marchande de sable (XYZ, 2015).
Les déterrées, troisième roman qu’elle a publié en 2025 chez Mémoire d’encrier, est une saga familiale algérienne. Elle y convoque en même temps des figures de sa propre histoire et de l’Histoire avec un grand H.
Elle a contribué à des ouvrages collectifs comme Corps (Triptyque, 2018) et Selfies (Le cheval d’août, 2023) ainsi qu’à plusieurs revues littéraires. Récipiendaire du prix Rising stars de l’organisme pancanadien Writers’ trust of Canada, elle enseigne la littérature au collégial et vit à Brossard avec son amoureux, leurs trois fils et son chien.
Son projet en cours, qu’elle apparente à la fois au récit et à l’essai-fiction, s’articulera autour de conversations entre une protagoniste et le fantôme de sa mère. Il investira le lieu porteur, fécond et radical que peut être la cuisine et travaillera des thèmes qu’elle aborde depuis longtemps : la maternité, l’identité, l’héritage et la transmission – de la tragédie comme de la joie et de la résilience.
Katia Belkhodja a participé au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2017.
Photo : Martine Doyon.
