Katia Belkhodja est l’auteure du roman La peau des doigts (XYZ, 2008), bien reçu par la critique, traduit en espagnol et publié au Mexique (Ediciones de Educacion y cultura, 2010) et de La marchande de sable (XYZ, 2010). En plus d’écrire des romans, elle enseigne la littérature au collégial et écrit sur la maternité pour TPL Moms. Elle travaille avec un soin particulier la voix de ses textes, qui sont plus souvent qu’autrement des récits poétiques. Convaincue que Mies Van der Rohe avait tort quand il affirmait less is more, elle n’hésite pas à enchâsser les histoires et les récits, à multiplier les voix dans ses textes pour que leur musique soit en même temps harmonieuse et discordante. Elle éprouve une affection particulière pour l’enfance, le thème de l’enfance comme les enfants eux-mêmes, personnages un peu sorciers à la sauvagerie assumée et à l’imagination intacte. Enfin, elle n’a aucune aversion pour le pathos, les personnages déchirés et les textes qu’on lit comme de longues plaintes, et préfère, en toutes choses, le foisonnement à la sobriété.
Katia Belkhodja a participé au Laboratoire de l’écrivaine et de l’écrivain 2017.
Photo : Martine Doyon.